Dans notre société, on glorifie l’agitation.
Les journées bien remplies. Les to-do lists barrées. Les gens "dynamiques", "engagés", "toujours en mouvement".
On apprend très tôt que le repos est un luxe, ou pire : une faiblesse.
Alors, on s’agite. Même quand on est fatigué.
On remplit notre emploi du temps pour ne pas affronter le silence.
On scrolle, on produit, on répond, on planifie.
Et dès qu’un moment de vide se présente, on le comble… parce que le vide fait peur.
Parce qu’on a confondu ne rien faire avec ne rien valoir.
Mais et si on arrêtait d’avoir peur du vide ?
Et si on acceptait que certaines journées ne servent à rien — et que ce n’est pas grave ?
Et si le repos, le vrai, devenait un acte de soin, de présence à soi, et non une preuve de paresse ?