Quand les enfants grandissent et qu’on se sent un peu de trop

Le 01/10/2025 0

Dans En accompagnement

On passe des années à être indispensables. À tout organiser, tout porter, tout aimer.
Et puis, doucement, les enfants grandissent. Ils deviennent autonomes. Ils prennent de la distance. Ce qui est normal, sain même.
Mais pour nous, parents, il y a un moment où l’on se sent… déplacé. Inutile parfois. De trop.

On n’ose pas le dire, parce que ça pourrait paraître égoïste ou dépendant.
Mais c’est réel : quand on a mis toute son énergie, tout son cœur dans un rôle, on ne sait plus toujours qui on est quand ce rôle change.

Ce n’est pas qu’on veut les retenir. C’est juste qu’on cherche encore notre place dans cette nouvelle version de la famille, où ils n’ont plus vraiment besoin de nous — ou du moins, plus comme avant.

Il ne faut pas minimiser ce passage. Il n’est pas spectaculaire, mais il est intime, profond.
C’est une forme de deuil, discret, mais puissant. Celui d’une époque où l’on comptait, où l’on faisait partie du centre.

Ce débat est important, parce qu’il ouvre la voie à une autre question : Comment se reconstruire une identité quand on n’est plus "le parent de" au quotidien ?
Comment exister, pour soi, quand le "nous" familial change de forme ?

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Quelques pistes à lancer dans le débat :

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Le manque de reconnaissance une fois que les enfants s’éloignent.

La difficulté à retrouver un projet personnel ou une utilité sociale.

La honte de ressentir du vide, alors que « c’est normal qu’ils partent ».

La différence de vécu entre les deux parents : l’un peut se sentir plus "délaissé" que l’autre.

Le besoin de créer une nouvelle dynamique familiale adulte-adulte.

En parler, c’est déjà commencer à se reconstruire.
Une vie parmi tant d'autres, oui. A nous de mener les premiers pas.
Vos avis et vos conseils sont les bienvenus.
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